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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 22:20

J'ai parfois été attirée par des filles en apparence tellement différentes de moi. Parce qu'on avait des sensibilités qui se rejoignaient, et une connivence intellectuelle. Et que c'est ce qui compte, finalement. Parfois, on a l'air d'avoir beaucoup de choses en commun avec certaines personnes, mais ces ressemblances sont trop... Empiriques. Et ne peuvent rien devenir. Alors, je veux faire plus de rencontres avec des sensibilités qui rejoignent la mienne. Des rencontres qui touchent mon âme. Et peut-être qu'un jour, avec l'une d'entre elles, quelque chose sera possible.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 09:59

C'est l'histoire de la chenille. Cette chenille a grandi, mais pas assez pour devenir un papillon. Elle a un secret, tu vois, cette chenille. Un terrible secret. Puisqu'on est ici au milieu de rien, je peux bien te le dire. Elle a un tel besoin d'amour que c'en est indécent. C'est honteux, n'est-ce pas? Ca fait peur, un peu. Avant, pour cette raison, elle acceptait de rentrer dans le jeu de séduction de la gent masculine. Parce que c'était facile, et que ça lui faisait du bien de recevoir des attentions. Puis toujours, quand ça allait trop loin, le lendemain elle les méprisait. Plus fort qu'elle. Honteuse. Et même avec les filles. Les filles dont elle tombe amoureuse. Même avec elles, quand elle est nue, elle reste habillée. Elle porte un vêtement de guerrière imaginaire. Parfois elle a senti son corps l'enfiler, ce vêtement. C'est un vêtement pour se sentir forte, pour tenir debout. Un vêtement pour défier, pour regarder dans les yeux en disant je le vaux. Elle ne décide pas de le porter, elle ne sait pas l'enlever. Pas confiance. En elle, en l'autre, en elle et l'autre? Elle part à la conquête de l'amour comme on part à la guerre. Elle n'est pas conne, elle sait que ça ne peut pas marcher. Que la force que lui procure ce vêtement est très superficielle. Mais elle ne choisit pas, tu vois? Elle ne sait pas faire. T'as déjà vu un chef de guerre perdre le contrôle et lâcher prise, toi? Un chef de guerre c'est sérieux et grave. Pas léger.

 

 

Le plaisir de raconter n'importe quoi
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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 17:21

J'ai mal ici et là, puis j'ai un bleu au bras, c'était doucement violent et violemment doux. J'ai réparé une vieille blessure. J'ai compris que quand je me suis sentie prise pour une conne, c'est parce que j'attendais plus, j'attendais quelque chose qui ne faisait pas partie de notre relation au début. Alors que plus ça n'aurait pas été possible, pour elle comme pour moi, on n'est pas compatibles pour plus, si différentes, et pourtant semblables. J'ai aimé retrouver cette intimité avec elle, cette familiarité. J'ai aimé rentrer au petit matin, faire des pauses, pipi, câlin, fumer, tout beau tout neuf il nous attendait au milieu de la route, tombé d'une poche qui le regretterait sûrement, marcher longtemps, ne pas être sûres du chemin, faire un détour, et puis le plein de tendresse. Sentir notre complicité et échanger. J'ai aimé la rencontrer fortuitement, longtemps après. C'était bien.

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 14:00

Tête en l'air, douce, contemplative, bordélique, lente, impatiente, émotive, diplomate, mélancolique, fragile, dans la lune, forte, rêveuse, tenace, moqueuse, un peu dure à l'adaptation, sensible, peureuse, enthousiaste, sincère, bavarde, timide, en colère, franche, enervée, impulsive, stressée, reservée, solitaire, sociable, spontanée quand tout va bien. Morcellée, tiraillée de l'intérieur, à cause de douleurs partagées avec le clan, des douleurs qui crient et se débattent dès qu'on les frôle. Une impression de tristesse sans fond qui suinte à travers les pores de la peau, et qui fait fuir. Plutôt nulle en cuisine, mais ça va peut-être changer. Très forte pour apprécier celle des autres. Epicurienne à temps partiel et glandeuse. Glandeuse à cause des démons jamais loin, toujours prêts à surgir. De grandes capacités à jouer. Pas avec les sujets graves, les sentiments etc, hein. Non, le vrai jeu, celui qui met en place des choses, qui pose le monde, avec des petits hauts comme trois pommes. Et avec des grandes personnes, aussi, les jeux sans conséquences, les jeux pour s'apprendre, les jeux pour inventer. Grande spécialiste des échanges intenses qui s'arrêtent net. Avec des regrets, toujours. Mais habituée aussi aux belles amitiées qui durent. Eternelle perdante sentimentale. Mais qui sait, un jour, peut-être?

Maintenant, les "il paraît" : il paraît que je plais, il paraît que parfois je suis drôle, il paraît que je peux te balancer des trucs de mon petit air innocent et les faire passer ni vu- ni connu, il paraît que j'ai l'indélicatesse subtile, il paraît qu'il faut que j'apprenne la légèreté, il paraît que je suis une battante. Il paraît que je plais mais ça ne me mène jamais nulle part où j'aurais envie d'aller. Il y a bien un truc (des trucs?) qui cloche(nt) là-dedans.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 20:33

Au milieu du brouillard, entre un soleil et un ciel noir, je courais au milieu des flaques en cherchant un lieu où m'abriter, lorsqu'un papier s'est accroché à ma chaussure. L'encre avait bavé, mais on pouvait quand même y lire ceci :

"Le souffle est revenu. Il palpite, gnignote, me griffe, il hurle en silence des mots qui résonnent partout, au plus loin. Ces mots sont agiles, ils s'impriment et imprègnent. Ils ne sont pas bienveillants. Ils disent et si tu n'y arrive pas, et si elles changent d'avis, et si tu ne le mérite pas, et si tu les déçois. Ils disent montre que tu n'es qu'une sombre conne tout-de-suite, comme ça tu ne trembleras pas en te demandant à quel moment elles vont le découvrir. Déçois-les de suite, tu pourras l'accueillir comme un soulagement. Tu ne trembleras plus en attendant. Tu n'auras qu'à ramasser les morceaux, ça tu sais faire, ramasser les morceaux, non?

Ce souffle m'habite, m'accompagne partout, c'est inconfortable et on n's'y habitue jamais. Parfois il dort. Là il a engloutie toute ma belle énergie positive, mangée ma spontanéité. Je ne suis plus qu'un petit animal apeuré, sur le qui-vive. Je roule des yeux de tous côtés et j'ai des visions de moi roulée en boule dans un coin."

 

 

Le plaisir de raconter n'importe quoi

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 15:53

Hier un soleil est entré dans ma tête. J'ai reçu une bonne nouvelle, et des beaux compliments. Ca m'a beaucoup touchée, et maintenant j'apprivoise tous ces trucs positifs, je prends le temps de les avaler doucement. Je sens mon corps les digérer.

Mais aussi, je m'ennuie. Plusieurs de mes copines sont parties. D'autres ne sont pas dispos pour sortir. Et moi, là, ce week-end, j'aurais juste eu envie de profiter. A fond. De faire la conne en bonne compagnie.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 21:39

Parfois je suis maladroite, à côté de la plaque, parfois je mets mes gros sabots, parfois je mets les pieds dans le plat, parfois je suis vraiment trop con, parfois j'abîme, d'un claquement de doigts, quelque chose qui avait de la valeur à mes yeux.

Tant pis pour moi.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 18:28

Je ne sais pas pourquoi, et pourtant... Je suis de mauvais poil. Enervée. En colère. Triste. Stressée. Angoissée. Fatiguée. J'ai envie de râler. J'ai envie de me recroqueviller, et de pleurer. Je me sens bancale. Je chérie ma solitude. Et pourtant. Je voudrais une pause, un thé qui dure des heures, avec mes familières, comme avant.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 19:00

Je monte très très haut sur les toits, pour accoler mon prénom à un autre au marqueur noir, près de la cheminée. Ne me demande pas quel prénom, je n'en sais rien, et je suppose que ça n'a aucune importance. Mais je regarde en bas. Je suis immensément haut, je suis prise de vertige, je prends la cheminée dans mes bras et je sens mes forces qui m'abandonnent. Je sens le toit fragile sous mes doigts. Puis une fille monte sur le toit et me dit, fume, comme ça tu rebondiras. Je le vois sauter dans le vide, et rebondir dans les airs.

Après le rêve est trop flou pour que je puisse le retranscrire. Ensuite je suis sur un genre de balade de bord de mer, il va y avoir un spectacle de requins, surtout il ne faut pas leur donner à manger, mais quequ'un en main gantée de blanc, avec un gant en plastique, met sa main dans la bouche du requin et se fait manger un doigt, comme dans la baleine qui tourne et qui vire. Puis toujours sur la promenade, il y a une chèvre, je la trais et en même temps lui fais boire son lait. Puis je veux élaguer le bas de ses pattes, mais quand je coupe les poils il n'y a rien dessous, et elle me dit "eh, non, pas tout ça!".

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 14:51

Je n'veux pas qu'un inconnu m'accoste sur la piste de danse en me disant "j'adorerais te voir jouer avec tes cheveux". Merde, quoi. Va projeter tes fantasmes ailleurs, connard. Je n'veux pas qu'un pote me demande de draguer sa copine, "parce que ça lui fera du bien", et qu'il a besoin d'air. Réglez vos histoires tous seuls, je n'suis pas un faire-valoir, puis je trouve ça malsain. Ca réveille mon souffle, dans la poitrine, il palpite, après j'me sens pas bien. Les trucs malsains, je veux les reconnaître, les épingler et ne rien laisser passer. Quelle que soit la direction qu'elles prennent, je veux des relations saines et jolies, des relations jolies et saines. L'un ne va pas sans l'autre.

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