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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 20:18

Parfois je n'ai plus de force. La trouille s'abbat sur moi, elle m'entrave et m'empêche de respirer. Comme une grande cape que je serais forcée de porter. Cette grande cape porte plusieurs noms, l'un d'eux est mélancolie. Elle a un poids, qui pousse à l'immobilisme. Parfois j'ai peur de ne pas avoir assez de ressources en moi pour être heureuse. Dans ces moments-là je ne me sens pas la force de crier comme Chalmazelle dans le conte de Solange Langenfeld, "je crois en moi", "je crois en la vie" et "j'ouvre les yeux sur le monde". Dans ces moments-là j'n'en suis pas capable, vraiment, et grimper le ravin jusqu'en haut sans tomber, traverser le labyrinthe du desespoir et la forêt des terreurs me semble tout simplement de l'ordre de l'impossible. Je n'sors plus beaucoup et il me semble que ma vie manque de vie, justement. Ma formation monopolise toute mon énergie, juste parce que je suis morte de trouille à l'idée de ne pas y arriver, de ne pas en être capable. C'est fatiguant d'avoir peur. Parfois je me dis que ça manque de familiarité dans ma vie. Malgré mes colocs très sympas et ma coloc qui s'en va qui me fait du gentil chantage à deux balles pour qu'on reste en contact. Malgré les copines trop mignones à l'école qui m'apportent régulièrement des spécialités de chez elles ou d'ici pour le repas de midi, et à qui je peux confier beaucoup de choses. Il n'y a personne avec qui je me sente tout-à-fait "chez moi" ici. Personne qui m'aie bouleversée en touchant mon âme, malgré la gentillesse, les échanges, les confidences, le partage, le soutien, la complicité, qui sont pourtant bien là. C'est un ressenti, ça vient de l'intérieur, mais est-ce que ça veut dire qu'il faut obligatoirement que je me sente "engloutie" par l'autre pour me sentir bien? Est-ce que c'est le fait que je sache à présent ne plus empiéter sur l'Autre et ne plus laisser l'Autre empiéter sur moi qui crée cette distance? Est-ce qu'on ne peut pas se sentir tout-à-fait "chez-soi" avec l'Autre tout en se sentant entier? Je sais qu'il ne faut plus que je recherche la fusion et pourtant... Amicalement je sais bien que je suis capable de construire des relations où je me sens chez moi et qui ne sont plus basées sur la fusion mais... Est-ce qu'un jour, je saurai être attirée par des filles avec qui je pourrai construire quelque chose? Est-ce qu'un jour mes trippes remueront pour ces filles-là? Est-ce qu'un jour l'une de ces filles-là voudra de moi? Non, parce que je ne sais pas, parfois j'ai comme l'impression de me porter à bout de bras et de ne plus pouvoir tenir longtemps comme ça...

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 20:20

La première fois que je t'ai vue, quand tu t'es assise en face de moi dans ce bureau, j'ai vu la profonde faille que tu traînes en toi. Il faut que tu arrêtes de croire que tout le monde te veut du mal, que tu apprennes à faire confiance aux autres. Tu te fermes aux autres, tu te mets hors d'atteinte, alors ils ne peuvent pas te cerner, tu ne donnes aucune prise. Vous n'imaginez même pas tout le bon que vous avez en vous. Ah, vous descendez aussi? Mais vous êtes merveilleuse. Il faut arrêter de vouloir être parfaite. Tu as tout-à-fait ta place dans cette formation. C'est quoi, pour vous, la sécurité affective? Est-ce que vous vous autorisez à faire ce métier? Vous lui donnez toujours raison. Ce qui me ferait vraiment plaisir, c'est que tu m'appelles à la fin de la formation pour me dire que tu as ton diplôme... Vous avez peur de quoi? Qu'ils s'effondrent? Vous n'étiez plus avec moi, vous étiez où? Ca vous arrive souvent d'avoir la tête encombrée comme ça? Plus vous vous fermez comme ça, plus vous êtes fragile, et plus vous souffrez. Si vous êtes ouverte et disponible, vous êtes plus forte, et donc vous souffrez moins. Vous avez tout le temps peur de ce qu'on pense de vous, non? Vous savez, les autres vivent pendant ce temps...Tu as tout, le beurre, la tartine, alors tu vas me faire le plaisir de te la faire et de la manger. Vous vous contenez en permanence, non? Ca vous arrive de vous mettre en colère?

 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 18:30

Elle était face à moi et je voyais la douleur qui suintait au niveau de sa poitrine. C'est là qu'elle portait son boulet, celui qui l'empêchait d'être tout-à-fait, ici et maintenant. Celui qui la conduisait toujours dans de sombres détours sans fin. Il me fallait approcher ce boulet, pour le désactiver. Je me suis faite toute petite, je suis entrée par sa bouche, j'ai marché doucement le long de sa trachée, et je suis arrivée à l'endroit où je localisais son mal. J'y ai trouvé une boule, très, très compacte. Doucement, avec toute la chaleur et l'empathie dont j'étais capable, j'ai dessérée la boule, pour découvrir une jeune fille recroquevillée sur elle-même. Elle a d'abord essayé de me griffer et de me donner des coups de pieds, puis elle s'est détournée brusquement en se mordant les lèvres, des larmes au bord des yeux comme pour bouder. Avec constance, j'ai persévéré à aller vers elle et à désarmer ses réticences. Je sentais que j'approchais du but, que j'abattais les dernières barrières, quand, brusquement et avec élan, elle s'est jeté dans mes bras, avec avidité, et y a enfouie sa tête, les lèvres collées à ma peau. Puis elle a enroulé ses jambes autour de ma taille. Serrées. Là, j'ai osé croire qu'elle était prête à s'abandonner. Mais non. J'étais consciente de ses efforts désormais conjoints aux miens pour se laisser aller, mais son corps conservait une certaine raideur contre le mien. Nous étions nues toutes les deux, mais elle restait vêtue. Vêtue de toutes les réticences à se laisser aller qu'il lui restait. Je croisais ses yeux fuyants et y lu une question. En fait, ses yeus n'étaient plus que cette question. Elle disait : "Quand va-t-elle sortir son pic à glace pour me mortifier, après avoir tenté de lever mes défenses et de rendre mon corps mou et prêt au sacrifice, quand viendra la trahison? L'abandon? L'attitude qui dira tu ne vaux rien, tu ne mérites que l'indifférence, tu es nulle, et tu ne seras à ta place ni ici, ni là, et là non plus?"J'ai compris que dans ce contexte elle n'était plus capable de recevoir, ni même de donner en toute authenticité. Alors je l'ai prise entre quatres yeux, en tenant fermemant sa tête pour qu'elle ne s'échappe pas. Et très vite, avant que ne se pose le voile sur sa cornée, de mon ton le plus convaicant possible, j'ai dit : " je ne t'abandonnerai pas, parce que tu vaux le coup."

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:25

Aujourd'hui je suis allée en salle d'opération, au bloc. Moi j'étais là juste pour regarder. Il y avait une jeune fille sur la table. On lui a ouvert le dos, entre les deux omoplates, un tout petit peu en contrebas. Sous la peau incisée au scalpel, il y avait une masse noire un peu gluante, et au coeur de cette masse noire, il y avait une lettre qui disait ceci :

"J'ai une bête noire, et elle me pourrit la vie.

Parfois, la nuit, elle s'agrippe à mon dos, juste là où je ne peux pas l'attrapper. Elle s'agrippe si fort qu'elle me réveille. Elle ne me fait pas mal, mais la sentir s'agripper comme ça, tendre mon dos à l'extrême, c'est du domaine de l'insupportable. Je fais des mouvements violents pour essayer de la faire valdinguer, mais elle est tenace et je dois me contrôler pour ne pas me frapper tellement c'est intenable.

Quand je fais une erreur, elle est sans pitié et m'écrase consciencieusement du bout de sa chaussure comme un insecte insignifiant. C'est très douloureux, et ça conduit à faire encore plus d'erreurs, ça rendrait presque bête. Ca donne le sentiment d'être une merde finie, irrécupérable.

Quand j'ouvre la bouche elle est là, à l'affut, prête à me rabattre le caquet d'une main leste et humiliante.Tu prends un peu trop confiance? Allez, prends ça dans ta face!

Parfois elle me paralyse. D'autres fois elle me précipite dans la connerie. Mais finalement, que ce soit l'un ou l'autre ne change pas grand-chose, le résultat ne change pas : l'échec.

Au fur et à mesure que je prends de la force, elle le fait moins fort, ce n'est plus à coups de marteau que ça me pénètre dans le crâne mais à coups de toutes petites épingles. Malgré tout, le message qu'elles contiennent reste le même : "tu n'es qu'une sale petite conne merdique, ferme ta gueule, fais-toi toute petite, et va te cacher."

Je voudrais lui dire casse-toi, je n'veux plus être ta maison, il n'y a plus de place pour toi ici. Je voudrais crier pour la faire sortir de moi. Hurler et me débattre. Péter un scandale, une bonne fois pour toutes.

J'n'y arrive pas encore tout-à-fait."

 

 

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 13:26

C'est l'histoire d'un discours, un discours qui se balade dans un corps depuis des années. Il s'est longuement installé dans le genou droit, par intermitences d'abord puis pour beaucoup plus longtemps. Il a ensuite décidé d'étendre son domaine aux pieds et au chevilles, puis dans le bas du dos. Pour rendre compte de sa présence, il n'avait trouvé que la douleur. Aux dernières nouvelles, il fait de timides remontées vers la nuque. Et, pour la première fois, il a même frappé à la porte de la conscience. Il se présente lui-même comme cela :

"Mots. Sortez de ma bouche, de mes doigts, courrez sur le clavier, dans l'atmosphère d'une nuit complice avec une vieille amie, ou dans la tiédeur d'une matinée de vacances, de retrouvailles prolongées de façon innatendue. Ne vous déguisez pas trop, ne faites pas de détours, c'est fatiguant, allez à l'essentiel. Profitez de la familiarité retrouvée, celle où l'on peut se vautrer et dire tout ce que l'on pense, absolument tout. Parce que bientôt on retournera là-bas et il n'y aura plus que la technologie pour ça. Dites les choses, les mots. Le dégoût. La peur. L'angoisse. Le mépris, le malaise, le glauque. La pitié. La culpabilité et la douleur de la pitié, et de tous les autres sentiments. Sortez toutes les vieilles sensations qui sont encore là. Et même, osez voir. Osez voir plus qu'avant, les mots. Dites les yeux qui glissent, dites ce qu'ils vous évoquent. Ditent le sentiment d'intrusion. Ditent la peur de l'indiscrétion, l'angoisse quand par ignorance informatique il faut laisser l'écran. Dite la surveillance angoissée, la peur d'être fouillée dans l'intimité. Ditent l'absence de confiance. Dites les mains cachées qui font peur. C'est vrai, que font-elles quand elles sont cachées? Ne vous laissez plus stopper par cette barrière qui s'appelle légitimité. On s'en fout d'où elle vient cette peur, peut-être qu'on l'apprendra plus tard, mais en tous cas elle est là, il faut la regarder. Dites aussi l'incapacité à toucher. Dans cet endroit précisément. Le mot tabou, qui commence par un A et finit par un R, celui qui fait mal, de haut en bas dans les branches de l'arbre, celui que je ne peux pas toucher là-bas, et encore moins prononcer. Dites aussi l'envie. L'envie du mot tabou dans ma vie. Pas dans ce foyer mais autour de moi, et pas seulement déguisé derrière cet autre mot qui peut parfois lui ressembler, qui lui est proche, celui qui s'appelle Amitié. Dites l'envie de faire confiance, de faire confiance totalement, sans oublier le corps. Dites pour déposer, et pour avancer."

 

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 15:52

C'est l'histoire d'une déracinée. Ou plutôt d'une malracinée, en fait. La cohésion avec la terre ne s'est pas faite suffisamment bien, le lien ne s'est pas bien fait, bref, au moindre tout petit coup de vent, c'est la débandade, les questions existentielles, la perte des repères etcétéra. La malracinée a bu tout ce que le ciel lui apportait, malgré tout, et elle l'a fait avec avidité. Mais les racines n'étant pas solidement ancrées dans la terre, la malracinée avait tout de même tendance à se déssecher. Parfois, au gré du vent, des tremblement de terre et du passage, la terre s'est raffermi, resserée. Pendant ce temps-là elle a pris des forces, plein, a fait verdir ses feuilles, éclore ses fleurs. Un jour elle a entendu parler d'une bourrasque de vent, forte comme on n'en avait encore jamais vue, qui allait passer par là. Pour avoir le plaisir de surfer dans les courants de son sillage, il fallait beaucoup de préparation, mais une motte de terre l'y a aidée. Elle lui a montré un soutien sans faille, jour et nuit elle mobilisait toutes ses petites particules pour l'aider dans son entreprise, dans son rêve, dans son devenir : aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs.

Le jour de la grande bourrasque, la malracinée, avec le soutien de la motte de terre et une préparation intense, a conjuré sa peur et est montée dans les airs pour être finalement déposée à quelques centaines de kilomètres de là. Ouverte au changement, elle s'est installée tranquillement, a fait des rencontres sympathiques et intéréssantes, mais elle s'est trouvé dans de nouvelles tempêtes, dans de nouveaux mouvement de paniques qui mettaient à mal son nouvel équilibre encore très superficiel, voire qui remettaient tout, absolument tout, en question, et la poussaient à se  sentir étrangère à sa vie. Alors, le chêne bien avisé qui la surplombait lui a conseillé de faire appel à la jardinière aux mains magiques. Cette jardinière l'a allongée au creux de sa paume, et sans détour a posées ses mains juste sous les pétales, là où devrait se trouver la force de la malracinée. Puis elle a dit : vous avez bien fait de faire appel à moi, je peux vous aider.

 

 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:52

Nouvelle ville, nouveaux colocs, nouvelle formation. Cours, stages intensifs, fatiguants, qui remuent beaucoup de choses. Mon manque d'assurance, ma capacité d'adaptation mis à l'épreuve. La vie et la mort parfois si proches l'une de l'autre, dès les premiers jours de l'humain. Laisser les larmes couler quand elles ont besoin de sortir, pour pouvoir à nouveau sourire après. Faire des nouvelles rencontres, tout le temps. En faire mon quotidien. Me laisser embarquer à droite à gauche dans des soirées. Prendre des numéros sans toujours rappeller, par manque de temps. Avoir peur. De ne pas être à la hauteur. Des stages, de la formation, d'une vie épanouïe. Continuer à porter un regard critique, dur et exigeant sur moi, ce qui, je le sais, n'est pas constructif. M'étonner de ma facilité, parfois, à aller vers les autres. Ou, dans d'autres circonstances, de mes blocages, de ma maladresse, de cette faculté à m'autosaboter, à envoyer malgré moi des vents quand je préfèrerais envoyer des fleurs. Savoir que j'ai laissé une possibilité de jolie rencontre là-bas, loin, tomber sous le charme d'une jolie stagiaire et m'autosaboter, rencontrer une fille en sortie et ne pas savoir ce que je veux ni ce qu'elle veut, et jouer le jeu de la rencontre sur un célèbre site. Je veux et je n'veux pas. Je commence à sentir l'envie d'une jolie rencontre mais je n'suis pas prête à partager mon intimité. Je veux le jeu de la séduction et je n'sais pas ce que j'ai à donner. Je veux de la tendresse et je n'veux pas qu'on vienne m'embêter.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 17:05

On s'est revues, finalement. Je continue à apprendre des choses. Si quelqu'une qui compte pour toi ne veut plus te voir, continue ton chemin, elle reviendra d'elle-même. Je l'ai vérifié deux fois dernièrement. Ne jamais paniquer en se disant que c'est la fin, que tout est mort. La vie n'est qu'un perpétuel mouvement.

On s'est revues, et on a partagé une jolie soirée, et pourtant j'en garde un malaise, et de la tristesse. Parce que j'n'ai plus confiance, et que je n'me sens plus respectée. Pas parce qu'il y en a d'autres. Non, pas du tout, avant il y en avait d'autres et je me sentais totalement respectée. Pas parce que finalement ça ne te convenait pas qu'on se dise ensemble. Parce que tu m'as snobée pendant tout ce temps sans aucune explication, en me disant que si, on allait se voir, sans rien faire pour. Parce que t'as fait ta maligne à la gaypride à m'allumer pendant une demie heure avant d'aller en retrouver d'autres, alors que je n't'avais rien demandé et que j't'aurais même pas vue si tu ne t'étais pas manifestée.

C'est bête, hein. Parce que, avant, c'était vraiment joli. A part, pas dans le cadre, avec de très fortes chances sans avenir, mais joli.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 20:12

Pourquoi ornage ne fonctionne plus quand j'avais prévu de voir différentes personnes qui n'se connaissent pas et qu'on devait s'appeler pour s'organiser? Pourquoi ornage bug le jour où je décide de recontacter quelqu'une? Pourquoi il y a de l'orage alors que je devais aller écouter des concerts en plein air flâner profiter de l'été? J'me sens seule tout en haut de ma tour, sans moyen de communication. J'avais prévu de sortir, quoi. Haute frustration.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:36

Je veux de la tendresse, vivre fort, de la découverte, du rire et des nuits complices. Je veux de l'intimité partagée. Je veux de la franchise et de la sincérité. Je veux que t'assumes ce que tu es, ce que tu ressens, ce que tu penses. Je veux que tu ne parte pas en courant si je te dis que tu comptes pour moi. Ce genre de déclaration ne fais pas de toi la fille avec qui je projette de passer la fin de mes jours. Ca veut juste dire que, présentement, je ressens de l'affection pour toi, et que j'ai envie de partager des choses avec toi.

J'aimerais avoir le culot de l'inviter elle à boire un verre, de ne pas perdre mes moyens quand cette autre m'adresse un simple bonsoir, et j'aurais aimé aussi oser aller parler à cette fille toute mimi assise seule en face de nous quand je papotais sur les marches avec Sol hier.

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