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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 14:04

Ca commence enfin à bouger dans ma vie, et à l'intérieur de ma tête. Et j'en veux plus, encore.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 01:15

Bon, finalement, la vraie raison de l'effondrement de ce pont est dûe aux différentes guerres de religion qui sévissaient à l'époque, et comme ce pont était le seul à relier l'Etat pontifical au territoire ennemi, la destruction du pont était une stratégie de guerre. C'est Boubou qui l'a dit. Et puis, en fait, Lilou m'an avait touché deux mots aussi, mais comme je n'étais plus trop sûre, j'ai décidé de faire confiance à wiki, ce qui était, euh, une erreur. Voilà.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:48

Le pont Saint-Bénézet, couramment appelé pont d'Avignon en-dehors d'Avignon, est un pont construit de 1177 à 1185 sur le Rhône, partant d'Avignon sur la rive gauche. Sur la deuxième de ses quatre arches sont édifiées la chapelle Saint-Bénézet avec au-dessus d'elle la chapelle Saint-Nicolas.

Ce pont, poste frontière entre l'Etat pontifical et le territoire de France, était l'un des seuls pour traverser le Rhône sur des kilomètres en amont et en aval, un bon moyen de collecter des taxes sous la forme d'un péage ou d'une aumône à Saint-Bénézet. Il a même été durant toute une période l'unique pont entre Lyon et la mer, ce qui en faisait alors un point de passage obligatoire pour de nombreux marchands, voyageurs, etc. Avant ce pont, on traversait ici le Rhône en barque.

La plus grande partie du pont était la propriété du roi qui l'a peu entretenu et suite à de fortes crues du Rhône, une première arche s'éffondre en 1603, puis trois autres en 1605... Toutes quatre rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne lui laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours.

 

J'ajouterais que, s'il y a des incorrections, c'est la faute à wiki, et que, grâce à ces recherches qui m'auront demandé des heures de travail laborieux et harrassant, Boubou pourra expliquer à ses prochaines hôtes pourquoi le pont est effondré sur une partie. Voilà :).

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 20:24

Je suis rentrée hier, et j'ai retrouvé mon appart le velux ouvert, tellement j'étais perturbée en partant. Oui, mon velux est resté ouvert pendant dix jours, n'importe quoi. J'ai aussi reçu un énième papier de publicité pas clair me faisant croire que je devais une grosse somme d'argent alors que j'ai tout payé depuis plusieurs mois, ça m'a fait peur, j'ai appelé, tout va bien, je ne reçevrai plus ce genre de pub ambigüe. Ca, c'est fait.

Mais revenons à mes vacances.

Je suis d'abord partie à l'est, chez un ami, j'ai visité, beaucoup en voiture parce que le temps était pourri, mangé des frites belges sous la pluie, j'ai marché sous un parapluie grand comme un parasol, visité un barrage, je suis allée au cinéma, j'ai mangé une barbe à papa tellement énorme que j'en ai eu mon compte pour... Très longtemps. On a discuté sérieusement et on s'est charriés, on a critiqué les gens dans la rue, passé plusieurs jours avec son amoureux avec qui je m'entends très bien, trouvé au bord de la rivière avec une pancarte dessus "servez-vous" un vieux fauteuil parfait pour son grenier. On a regardé des films et fait des peintures pour ses toilettes. Aucun de nous deux ne sait peindre ni dessiner, on y est allés sans complexes. Ce ne sont que des toilettes, hein. J'ai découvert le jeu dixit avec de belles images, je suis complètement fan. J'ai été nulle au bowling, plutôt pas mal au billard, et je me suis bien défendue aux echecs. J'ai écouté une chanson très triste et visité une cathédrale.

Après j'ai pris le train, et en arrivant à la gare j'ai joué à "tu ne sais pas qui je suis tu regardes tous les gens qui descendent du train les yeux écarquillés, je te fais un signe de la main et tu me regardes d'un air interrogateur jusqu'à ce que j'arrive jusqu'à toi" avec Lilou. Lilou qui m'a accueillie, logée, fait visiter alors qu'on ne s'était jamais vues en vrai, Lilou qui m'a donné beaucoup de son précieux temps, Lilou au langage très personnel qui ne dit pas "bonjour", "au revoir" ou "allo" mais "joie sur ta tête", et qui "dort comme un caillou". Lilou qui, pour me mettre à l'aise quand j'ai trop parlé, raconte un truc à elle aussi peu racontable pour équilibrer. Lilou qui a peur d'avoir trop de franc-parler alors que moi j'aime ça, le franc-parler. Lilou qui m'a dit "je te voyais plus ronde et plus coincée". Ah ben non. J'ai revisité cette ville que j'aimais déjà pour y avoir passé trois jours deux ans auparavant, parlé livre, vie, cinéma. Mangé indien et des tapas, de l'omelette, bu du rosé, de la bière et de la tequila. Vu Chico et Rita et coincé mes doigts dans la porte du cinéma, on ne se refait pas. Pris un verre sur une péniche avec une vieille amie. Lu. Fait de la voiture, été accueillie par la chaleureuse famille à Lilou, rejoué au dixit. Avec un grand plaisir. Mangé de la tajine, de la praluline, rencontré un monsieur de la rue qui vient de ma région. M'être encore fait offrir un livre, Océan mer d'Alessandro Baricco que je lirai doucement. Sorties dans les bars, n'être passées dans l'un que le temps de boire un shooter enflammé (et de me brûler la gorge parce que j'ai attendu trop longtemps) parce que le thème de la soirée consistant à simuler des orgasmes et des positions sexuelles dans un décors rose-coeur-coeur était un peu affligeant. Finir dans un chouette bar avec une bonne ambiance, boire, chanter au comptoir, danser un peu dans une chaleur torride (oui mon corps me l'a permis!!), se laisser payer des verres, jouer et être légère. Ben pourquoi pas? Fait un pique-nique ensoleillé au parc de la tête d'or. Partir en disant "on se reverra" avec dans mon sac un double exemplaire de "De toits à moi" dédicacés pour Sol et Nafi.

Au cours de cette petite semaine à Lyon, j'ai aussi fait une expédition d'une journée dans la ville de Boubou, dans laquelle j'étais passée rapidement il y a une petite dizaine d'année. Il a fait une chaleur ca-ni-cu-laire, et en ces temps pluvieux c'était vraiment bienvenu. Boubou m'a invité, m'a fait visité, j'ai dû répondre à de sérieux questionnaires pour savoir si j'avais retenu quelque chose, j'ai même eu des devoirs à faire, pour lesquels je demande un petit délais. Possible, professeur? C'est que, je l'avais fait, mais mon chien mon chat mon poisson rouge ah ben non j'en ai pas un insecte l'a mangé. On a mangé dans un chouette resto, en terrasse, profité du festival, été déroutées par un dessin, j'ai récupéré plein de souvenirs qui ont, suivant comment on le prend, fait de moi une poubelle :), et je me suis faite baladée toute la journée à la recherche de cette si fameuse rue des teinturiers, que je n'ai finalement pas eu le temps de voir. Moi je vais vous le dire, je crois que cette rue n'existe que dans la tête de Boubou. Ok, ok, elle m'a envoyé des preuves depuis, mais qui me dit qu'elles ne sont pas truquées, hein?

Alors voilà, j'ai passé une belle journée avec Boubou, une belle petite semaine chez Lilou, et je voudrais dire ça : la blogosphère, c'est beau.

Puis hier j'ai pris le train, c'était long mais il y avait un petit qui disait "siteuplè" à la place de "padon" quand il avait fait un prout, et ça me fait toujours fondre les tours de phrase des petits.

Aujourd'hui je suis allée faire une révision et un recadrage chez mon garagiste du corps, mais décidément, je vais mieux. L'homme aux aiguilles m'a fait mal en les glissant sous ma peau, plus que d'habitude, parce que je suis à fleur. Parce que plus que jamais je me sens un grain de sable dans le vent, parce que je suis une bernique qui accepte enfin, de plus en plus, de lâcher son rocher, parce que je veux bien essayer de n'avoir plus d'ancrage auquel je m'accroche trop fort, je veux bien essayer d'être un cumulus comme ceux dont parle Zoé. Même si ça fait peur.

Demain, et ce pour la première fois depuis la colère, j'ai rendez-vous avec elles. J'ai la trouille.

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 14:18

Depuis une semaine j'ai découvert la quatrième dimension en vidéo et dans la vraie vie. J'ai secoué mes repères et ils tanguent, beaucoup, alors je suis perdue. J'avance à l'aveuglette et ça surchauffe un peu là-haut. Malgré mes efforts pour faire des trucs qui m'empêchent de penser, j'insomnise et j'entasse les questions. La trouille qu'il y ai des choses qui meurent. Demain je pars toute seule pour ces vacances qui auraient dû être les nôtres, mais tant pis, je vais retrouver des amis. Et ensuite j'enchaîne sur mes vacances que j'avais prévues rien que pour moi, avec de jolies rencontres, j'en suis sûre.

Objectif : me vider la tête, me laisser aller, vivre des trucs chouettes.

Et à mon retour, qui sait, peut-être qu'on pourra enfin parler, que je m'en prendrai plein la tête mais qu'on passera outre tout ça.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 23:46

Après la colère il y a les larmes qui font un peu de bien, le silence qui fait être encore plus en colère, et la douleur là au fond. La tristesse de voir un pilier si bien enraciné qui tangue un peu, et se sentir un peu perdue. Nord, sud, est, ouest, sens? Réel? Et la colère... Est toujours là, même après.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 17:15

Je sens la colère qui monte, qui monte. Envers des personnes que j'aime plus que tout. Je sais que ça va faire des vagues, mais tant pis, je ne peux pas garder ça pour moi.

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 15:36

Dans Le coeur cousu de Carole Martinez, il est écrit ça :

"Je ne parle pas d'amour, je ne parle pas du lien qui relie l'enfant à la mère ou la soeur à la soeur, ni même de ce qui rend certains amants inséparables. Je parle d'autres noeuds plus serrés. D'une attache solide comme la corde au bout de laquelle se balance le pendu, forte comme ce noeud-là. Détacher le corps livré aux vents est inutile, le noeud lui est passé dans la gorge!"

Et ça :

"Non, ce n'était pas de l'amour, il y en avait eu avant, il y avait eu des coeurs qui battaient séparés et qui pouvaient aimer, pleurer, se plaindre, mais depuis la barque, il n'y en avait plus qu'un seul, trop épuisé pour aimer, pour se souvenir de ce que c'était qu'aimer ou que d'avoir ses propres pieds, ses propres bras, son propre souffle.

C'était bien plus serré que l'amour.

Bien trop fort pour qu'on puisse vivre avec!"

Dans Le coeur cousu de Carole Martinez, il y a aussi la magnifique histoire de l'homme aux oliviers, et d'autres histoires très bien racontées qui se mêlent les unes aux autres pour n'en former plus qu'une. Un livre symbolique qui vaut vraiment le détour, et qui, pour ma part, est tellement condensé qu'il ne s'avale pas d'un coup. D'ailleurs, j'ai beau l'avoir commencé il y a longtemps, je ne l'ai toujours pas fini, et j'y retourne. Ah, aussi, je rends à Lilou ce qui appartient à Lilou : c'est elle qui me l'a conseillé.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 12:55

J'ai envie de faire un bilan, maintenant, parce que pour moi les années civiles ne veulent pas dire grand-chose, et que je vis au rythme des années scolaires.

Alors cette année, j'ai suivi quotidiennement un petit groupe de 4 ans le midi, et c'était génial de suivre ces commencements de vie et formations de caractères. Et je les retrouve l'an prochain! J'ai fait mon trou dans cette école où tout le monde est trop cool, même si je reste plutôt reservée parce que je n'ai pas réussi à tout à fait briser la glace, de mon côté.

J'ai retrouvé tous les soirs F. et G. et c'était cool aussi, malgré les crises de caprices, de jalousie, les miettes de goûter collées au fond de mon sac, et les demandes incessantes de jouer à la maîtresse, ce que je ne trouve pas super fun. Mais tout ça je m'en fout, parce que je gère et qu' ils sont très chouettes. Et G. a déjà tout compris à la vie, la preuve en chanson improvisée : "C'est quand mêmeu mieux, la viiie, quand on est liiiiiiiiiiiiibreu, parce que, on peut jou-er".

Je me suis décomplexée sur mon absence de capacité à dessiner avec L., et j'ai découvert que quand on croit à ce qu'on dessine, ça devient au moins reconnaissable (un grand pas en avant pour moi!).

J'ai pris conscience, au cours de longues discussions avec mon sage à barbe, que tous mes empêchements sont des faux empêchements non légitimes, et que je peux. Que le sens de la vie c'est le plaisir, et que tous les buts/actes/etc ont un lien direct ou indirect avec.

J'ai dit non, merde et zut, et c'est moi qui décide, parce que c'est ma vie, quand même. Et j'ai tenu bon.

Mon corps m'a parlé, hurlé dessus toute l'année, enfermée, épuisée, mais je sais que c'est la fin. Je suis en train de prendre le dessus, même si des fois j'ai encore peur. J'ai un peu eu un rythme de vie de mémé parce que tout le temps fatiguée et que ma capacité à bouger mes fesses était limitée, mais tout ça va changer.

Plus j'apprends de choses et plus je me rends compte qu'il y a une génétique de merde d'un côté de ma famille, mais je n'en apprend quand même pas beaucoup parce que mes demandes répétées (qui ne concernaient pas que la génétique à proprement parler, mais bien la généalogie) se sont mollement échouées aux pieds de leur destinataire. Alors, le flou artistique reste. Je vais peut-être songer à changer de destinataire, rassembler mon courage et demander encore.

J'ai merdé mon année de cours et j'essaie de rattrapper ce qui est rattrappable, en dernier recours.

J'ai déménagé deux fois, fait de nombreux remplacements plus ou moins chiants (au début), passé beaucoup de temps sur la blogosphère, pratiqué le cinéma intensif en début d'année, j'ai bouquiné assidûment, par périodes, et je me suis imprégnée de mots, découverts d'autres bons restaurants, parce que j'adore ça, aller au restaurant, pas assez entendu Sol chanter, dicuté-analysé longuement, oui j'aime ça analyser, même que c'est pas chiant, 'faut juste pas oublier d'"acter" et d'être léger à côté, fait des tonnes de projets, trop, que je n'ai pas pu tenir, commencé des cours de salsa pour me les faire rembourser au bout de quatre séances parce que mon dos ne suivait pas, et puis avec du recul, ça ne me fait plus envie, la salsa. Il y a trop de monde, les cours sont trop impersonnels, guindés, et les filles sont plus ou moins poussées à porter des talons. Le lindy hop et le blues, ça m'a l'air beaucoup plus sympa.

Plus important que tout, j'ai l'intime conviction que l'an prochain sera une meilleure année. Pas de déménagement en vue, j'habite dans un appart de rêve dont le seul et unique défaut est d'être au quatrième étage sans ascenceur, ma rentrée est plus ou moins calée et tout ce qui est prévu me fait envie, et mes problèmes physiques DOIVENT s'en aller. L'un de mes "phares dans la vie" doit rester dans cette ville, pour l'autre, la question reste posée.

Et puis, d'ici là, je vais passer un bel été :).

 

PS spécial Boubou : mieux lisibles, les longs articles en vert? :)

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 20:08

Narguilé, soirées légères et joyeuses, bière ou vin, sushis à emporter, démonstration d'une jolie danse dans la rue dont je ne me rappelle plus le nom, genou enflé qui dure et trouille qui reste, envie de profiter des vacances qui arrivent à grands pas, mon-corps-s'il-te-plaît-j't'en-supplie-ne-m'fait-pas-ce-coup-là-pardonne-moi-toutes-ces-années-de-tensions-de-non-considération-j'te-jure-j'vais-t'chouchouter-mais-laisse-moi-faire-donne-moi-un-peu-de-temps, discussions avec Sol toujours trop courtes parce que les heures ne sont pas élastiques, envie de voir Nafi, livre-surprise dans ma boîte aux lettres venant de ma merveilleuse conseillère, lasagnes en terrasse, cheveux contre lesquels je ne me bat plus parce que mon alliée la chaleur acablante est bien trop forte pour eux, là plus question de faire les malins, rempilage pour les mêmes activités à but lucratif l'an prochain, attente de résultats, envies de meurtres lors de ma traversée obligatoire d'une braderie overfoulique, signature pour une troisième carte d'abonnement pour séances avec mon très cher kiné, prises de conscience qui font tranquillement leur chemin, envie de positiver, sentiment grisant de sortir de l'opaque mais rattrappée parfois par le doute et la peur et l'envie de faire la gueule de me coucher dans mon lit et de dire merde à tout. Ces deux-là qui continuent à croire que les autres sont des réceptacles (symboliques) à leurs contrariétés, mais maintenant je sais dire merde et stop sans perdre mes moyens, alors ça change tout. Des mots positifs qui se creusent leur petit nid dans ma tête, et qui chassent les autres. Mon désir en rêve que je regarde dans les yeux sans ciller même si j'ai peur. Bordel dans l'appart et rien à me mettre sous la dent demain matin. Odeurs quelles qu'elles soient qui m'interpellent plus, souvent. La blogosphère dont j'aurais du mal à me passer, maintenant.

Je viens de me rendre compte que ma cheville qui me faisait mal a enflé, ça s'arrête un jour? Parce que j'avais un tout petit peu l'intention, certes avec nonchalance, mais l'intention quand même, de ratisser des villes cet été. "Ratisser", d'accord, le mot est fort, et les villes trop grandes, mais, disons, me balader avec assiduité... Puis le week-end qui vient je devais aller à un festival... Hum... Allez, quoi, mon corps...

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